Chantal Mourad

Le Liban: un paradis perdu?!

Pays tout petit mais si beau, le Liban a de tout temps été connu pour sa nature, sa mer, ses nombreux sites touristiques, ses cèdres si fiers, sa cuisine, son vin, sa vie nocturne et l’hospitalité de son peuple ouvert, amable et trilingue, un peuple qui aime vraiment la vie! https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Liban

Son histoire étant aussi intéressante, il continue d’attirer des touristes du monde entier… Ou plutôt, AVAIT continué!

Aujourd’hui, le Liban agonise: au lieu d’en prendre soin, de le développer et d’apprécier sa beauté, on l’a ruiné!

Guerres interminables et futiles, attentats, crise économique et corruption horrible de tous ses politiciens et présidents, le pays est sur le point de disparaître, de mourir…

Une maladie chronique s’est emparée de lui pendant de longues années, un cancer qu’il avait auparavant survécu!

Hélas, le cancer s’est maintenant propagé en une métastase qu’il ne pourrait peut-être pas survivre cette fois!

Comme si les guerres civiles et les conflits internationaux n’étaient pas suffisants, comme si son déchirement entre les superpuissances qui en ont toujours voulu chacune un « morceau » n’avaient pas depuis longtemps dévasté ce pays si merveilleux et résilient, cette année fut la plus terrible!

L’explosion du 4 Août fut le cataclysme qui a ravagé pas seulement le port de Beyrouth, mais quelques mois plus tard, le pays en entier!

Aujourd’hui, avec l’inflation, la hausse exponentielle du dollar américain*, la dépréciation de la monnaie locale et la pénurie, le peuple n’arrive même plus à manger! (*Le dollar étant la seconde monnaie du Liban!).

Les imports ont chuté, les commerçants n’arrivent plus à vendre (ou acheter!), quelques-uns cachent les marchandises, et plusieurs matières premières ne sont plus disponibles! On ne trouve même plus du lait: je me demande comment les familles qui ont des bébés parviennent à les nourrir!!

Les pâtisseries, la viande, les fruits de mer et même certains médicaments ou produits pharmaceutiques sont désormais un luxe que de nombreux ne peuvent plus se permettre!

Pour nous, les expatriés, ce scénario ressemble à un film, une situation au-delà du réel, une fiction quoi: on est loins et distraits par notre propre vie, alors on ne subit pas tout ce que le peuple endure!

Mais moi, je me pose sans cesse la question: ET APRÈS??!!

Est-ce que j’aurais la chance de voyager cet été, d’être avec ma famille, me baigner et lire un bouquin au bord de la mer, en écoutant la musique suave des vagues et savourant la chaleur du soleil ainsi qu’une délicieuse “piña colada”?!

Pourrais-je un jour revisiter mon restaurant préféré puis boire un verre de rosé le soir avec maman?!

Est-ce je reverrais mes anciens amis d’école ou de faculté, et passerais avec eux une soirée inoubliable où je danserais jusqu’à l’aube…?!!

Le Liban, parviendra-t-il encore une fois à renaître de ses cendres, ou sera-t-il enterré sous les décombres du chaos, devenant une nation anéantie, un pays déraciné qu’on finira par supprimer de la carte du monde…?!


Alzheimer: maman ne me reconnaît plus!

Maman ne me reconnaît plus…!

Enfant unique, j’ai de tout temps été le point faible de ma mère: elle m’a toujours soutenue et ne m’a jamais rien refusé, même lorsque je prenais les décisions les plus mauvaises!

Aussi, elle aimait beaucoup mes filles (surtout la grande!) et leur a tellement donné; son amour pour moi étant trop grand, elle le projetait sur elles!

Quand je souffrais, elle souffrait encore plus, sans rien dire.

Elle pleurait en silence, buvait ou prenait des calmants, juste parce que je ne vivais plus avec elle!

J’avais 12 ans quand mon père est mort, mais ma mère veillait à ce que je n’aies besoin de rien.

Elle était mon ange-gardien, mon amie et confidente; la seule personne qui rendait ma vie un peu moins pénible, un peu plus tolérable…

Aujourd’hui, elle ne me reconnaît plus! Une maladie devenue très commune mais affreusement cruelle s’est emparée d’elle: Alzheimer.

Et c’est trop dur pour moi, être témoin d’une dégradation si intense, si rapide et surtout, inévitable.

Ma mère, qui se rappelait de tout et de tout le monde, n’oubliait aucun détail. Elle était tellement organisée. Mais aujourd’hui, elle ne se souvient même plus de moi, sa fille unique!

Parfois, elle me demande où sont mes parents et pourquoi je reste avec elle à la maison.

D’autres, elle utilise le “on”, ou encore “les gens” pour me désigner! Si elle est en colère, ce qui arrive souvent -la sénilité l’ayant rendue amère et agressive- elle m’insulte ou me menace d’appeler la police ou le propriétaire de l’immeuble!

C’est quand-même maman, alors je sais que je dois accepter ce sort avec un cœur grand et un esprit ouvert, que je dois me doter d’une patience infinie et d’une croyance indubitable. J’essaie d’être optimiste, de positiver, de me dire: “ça aurait pu être bien pire”.

Parfois son comportement me fait rire, ou plutôt rigoler, quelquefois ça me fait pleurer…

Alzheimer, ce n’est pas seulement mettre son tricot ou tenir la fourchette à l’envers, non, pas du tout! C’est le fait que la personne la plus proche de nous, l’auteure de nos jours, devient brusquement une personne non-reconnaissable, une âme perdue, étrangère. Le fait que, vivre 90 ans, au lieu d’être un privilège, un don divin, est désormais une humiliante pénitence. C’est ce qui me déchire. La brutalité et l’horreur de la condition humaine, en somme.

Et je me demande: est-ce qu’elle s’en rend compte ? Est-ce qu’elle a des moments de lucidité, comme on le dit souvent ? En souffre-t-elle ? Est-ce qu’elle voit combien je souffre ?

Maman, qui pour je ne sais quelle raison demeure accrochée à la vie, n’est cependant plus maman…


Réveillon : seule cette année… Seule chaque année !

Je suis seule cette année ; je suis seule chaque année…

Et chaque année, je vais me coucher avant que l’horloge ne sonne minuit ! Je ne veux pas vivre cet instant et je ne veux entendre ni les feux d’artifices, ni les cris de joie artificielle, cette mascarade annuelle par laquelle les humains se distraient de l’horrible vérité : un an perdu, un autre inconnu…!

Est-ce qu’on m’a abandonnée ou est-ce moi, qui ai laissé tout et tout le monde en décidant de rester seule ? Était-ce vraiment mon choix ? Je ne sais plus… Mais onze ans seule, c’est quand même trop !

Pour l’année qui vient, je n’ai ni espoir ni désirs, ni plans ni ambitions, ni quêtes ni intentions…! Tout ce que je demande au bon Dieu, c’est de me donner un enfant, rien qu’un enfant, avant qu’il ne soit trop tard.

Année après année, le temps s’écoule d’une manière effrayante et j’ai peur, j’ai tellement peur. Je n’ai jamais eu autant peur, sauf quand, il y a 25 ans, mon père revenait ivre au beau milieu de la nuit… Mon ultime peur était quand j’entendais le bruit de sa Renault 18, puis sa clef dans la serrure. Maintenant, c’est une peur semblable qui m’envahit, esprit et corps, et je n’arrive pas à m’en débarrasser.

On est toujours seul, même si on vit au sein d’une grande famille, même si on est riche et occupé, même si on est entouré par des milliers d’hommes… On est seul pendant les moments les plus difficiles et les situations les plus délicates. Je suis bien consciente de tout ça : je m’en suis rendue compte il y a très longtemps. Mais la solitude absolue fait mal et donne froid, un froid que rien n’allègera, sauf la chaleur d’un enfant dans mes bras, son regard rassurant, son souffle captivant et le charme de son sourire innocent. Une lueur dans ma vie obscure.

Je veux bien croire que devenir mère me calmera et me donnera un peu de paix, cette paix intérieure que j’ai tout essayé pour atteindre, tout, mais toujours en vain. Je sens que ce sera ma dernière carte, je sais qu’il est temps de la jouer mais je n’y peux rien ; les chemins sont fermés, je suis paralysée !

Je pourrais tomber enceinte ce soir-même si je le voudrais, mais non, il n’en est pas question. Je refuse d’être parent célibataire, privant mon enfant de son droit le plus absolu : avoir un papa. D’ailleurs, je ne peux pas m’en occuper toute seule, ni émotionnellement, ni psychologiquement, et surtout pas financièrement. Je n’aurais pas sacrifié trois qu’en perdant, j’ai aussi perdu une partie de mon âme, si je pouvais faire ce choix. 

Alors, après plus d’une décennie dont toutes les années furent inutiles, futiles, stériles, tout ce que je demande, cette année, c’est de pouvoir sentir une vie grandir en moi et, neuf mois plus tard, donner naissance à la seule personne que j’aimerais inconditionnellement, à une créature qui, bien que fragile et toute petite, aura pourtant le pouvoir de me sauver.


Covid-19 : les bienfaits

Oui, vous avez bien lu !

Ça fait au moins trois mois et demi qu’on n’entend que des propos négatifs sur le Covid-19, le virus qui, en relativement peu de temps, a secoué le monde et changé le cours de notre existence !

Tellement de personnes, les médias en particulier, s’ingénient à le qualifier et à inventer des appellations extraordinairement créatives, dans l’espoir de pouvoir transmettre, avec exactitude, les sentiments du public vis-à-vis du virus, leur angoisse surtout!

« Pandémie, calamité, désastre, crise économique, année perdue, virus du siècle, châtiment divin (la plus drôle de toutes!), événement apocalyptique, … »

Bon, tout cela pourrait être vrai mais si on essayait de contempler la situation d’une manière un peu plus positive ?!

Au Koweit où je vis actuellement, on est en confinement partiel depuis le 12 Mars, total depuis une semaine, c’est-à-dire qu’on ne peut sortir que pour une urgence, un cas extrême ou pour un rendez-vous avec un supermarché, afin de faire les courses absolument nécessaires à notre survie!

Je me trouve tout-à-fait éblouie par le calme qui règne à travers le pays, le silence total, le chant des oiseaux, le manque de pollution, l’atmosphère de sérénité qui emplit les rues et les quelques personnes qui se promènent ou font du jogging le soir durant les seules deux heures permises !

Même en ecrivant cet article, je regarde par la fenêtre de ma chambre et je ressens une profonde et inspirante tranquillité m’envahir… !

Une scène tant pittoresque: on dirait une œuvre d’art!

Une situation pareille nous permet de mettre les choses en perspective, d ‘observer le monde d’un regard différent!

Nos priorités changent radicalement, on paie moins attention aux banalités et aux distractions usuelles, on dépense moins car les tentations de shopping sont complètement éliminées et aussi, puisque nombreux d’entre nous sommes sans salaire, on ne peut plus gaspiller le peu d’argent qui nous reste !

On a le temps de lire, d’écrire, de faire certaines choses qu’on n’a vraiment pas le temps de faire lorsqu’on bosse de 8 à 5:00 !

Pour certains, c’est le sport, pour d’autres, la lecture, la broderie, la méditation, la prière, l’attention à la famille, l’art culinaire, etc.

Moi par exemple, j’ai appris à cuisiner, chose que je n’ai jamais faite auparavant !

Je me réveille plus tôt et j’ai le temps d’écrire… 🙂

Je ne veux pas donner l’impression d’être complètement surréelle, je suis bien consciente du degré de stress et d’angoisse causés par la situation actuelle !

Toutefois, ça fait toujours du bien de contrôler nos pensées et nos humeurs en positivant, au moins pour ne pas perdre la raison et s’affoler encore plus d’ici la fin de cette pandémie, date ultérieure que l’on ignore toujours !

De même, cette paix qui existe à l’extérieur, dans les rues vides et les routes presque désertes, arrive parfois à nous parvenir, se réfléchir sur nous !

Posez-vous cette question: ne seriez-vous pas beaucoup plus stressés si, à la fin d’une journée ordinaire, en revenant de vos boulots, fatigués, ayant faim et sommeil, presque abattus, ne sachant pas comment arriver chez vous, vous passiez devant un accident de voiture qui cause un embouteillage terriblement insupportable pendant deux heures ?!

Certes, le virus Corona est un grand défi, un phénomène, une catastrophe qui a bouleversé l’humanité en entier, mais tous comptes faits, ce n’est ni la première ni la dernière épreuve; alors laissons nos gouvernements faire leur travail et aidons-les en restant prudents et en faisant attention à nous-mêmes et aux personnes qui nous entourent !

Et surtout, rappelons-nous que nul obstacle n’est insurmontable, et que rien ne dure…


J’ai faim…


Il y a un an, j’avais beaucoup… Aujourd’hui, je n’ai rien…!

Premier bébé, chouchoute de mes tantes et de mes grand-parents, on me traitait comme une vraie princesse. Ma mère, enfant unique, mon père l’aîné de sa famille, mes deux grand-mères m’adoraient! En me regardant, elles voyaient une miniature de leurs fils et fille, et donc elles ne pouvaient rien me refuser!
Chacune m’aimait à sa façon, mais pour ma grand-mère maternelle, j’étais le monde entier, peut-être parce qu’elle n’avait pas eu d’autres enfants! Elle m’aimait, me protégeait, me gardait, s’occupait de moi à l’école (où elle travaillait), et me procurait tout ce que je voulais, souvent avant même que je ne le demande! Elle était mon père-Noël et mon ange gardien: nul ne m’aimait autant! Mes cadeaux n’étaient pas réservés à Noël et Pâques, ni à mon enfance et mon adolescence non plus! Pour mon 21ème anniversaire, elle m’a acheté ma première voiture en payant cash: une BMW blanche que j’ai adorée et que certes, je n’oublierai jamais! Bon, je tiens à préciser que parler de mon jeune âge et faire l’éloge de ma mamie n’est pas du tout mon objectif! J’essaie simplement de me rappeler toutes les choses que j’ai eues, et que j’ai continué d’avoir jusqu’à l’été dernier!

Je travaille (ou travaillais!) dans un pays arabe; mon salaire était décent et je conduisais la voiture que j’avais tant désirée… Je n’étais jamais privée de quoi que ce soit, et même entre mes boulots, durant mes deux années de chômage ou lorsque j’ai changé de carrière, j’avais toujours suffisamment d’argent! C’est en Septembre 2019, suite à une accumulation d’erreurs, ou plutôt d’idioties, que ma chute a commencé! J’ai perdu mon boulot, j’ai été virée du second, j’ai dû vendre mes quelques petites pièces d’or, ainsi que deux cadeaux qui avaient un peu de valeur! Je ne pouvais plus payer les versements de ma voiture, alors on me l’a prise! J’ai tellement pleuré ce jour-là, comme si c’était le cœur qu’ils m’arrachaient de la poitrine…! J’ai perdu la masse musculaire que je me suis tant fatiguée à grandir car je ne consomme presque plus de protéines, et mon système immunitaire, auparavant très fort, commence déjà à s’affaiblir, ce qui me rend plus susceptible à la pandémie actuelle qui porte le nom de ma bière préférée!!

Aujourd’hui, je n’ai plus d’argent; aujourd’hui, j’ai faim…J’évite de manger en grandes quantités, je réduis mes portions afin qu’il m’en reste quelque chose pour le lendemain… J’ai envie de tellement de choses, surtout des douceurs, pâtisseries et chocolats, mais je m’en prive pour ne pas finir le peu d’argent qui me reste…! Je choisis ce qui est le moins cher, alors je ne prends plus les nutriments dont mon corps a besoin, surtout les acides aminés que je prenais en poudre puisque je suis végétarienne! Je mange une fois tous les deux jours, et seulement quand je commence à avoir vraiment mal à l’estomac, que je n’avais d’ailleurs jamais imaginé être capable de faire autant de sons différents: on dirait une symphonie abdominale!! Je me sens tellement faible que j’arrive à peine à me tenir debout, faire le ménage ou la vaisselle s’avèrent des tâches trop pénibles, et je dors plus pour avoir moins faim, mon manque d’énergie m’aidant à m’endormir rapidement!

Depuis quelques jours, ma faim est remplacée par une nausée terrible que je ressens à chaque fois que j’ai l’estomac vide! C’est peut-être une sorte de défense, je n’en sais rien, mais la culpabilité commence désormais à m’envahir quand j’achète du manger, le peu d’argent qui me reste devant me suffire jusqu’à la fin du mois… Le sport est devenu mon nouveau métier, et pourtant j’en fais moins pour ne pas perdre trop de calories et avoir faim juste après: un cercle vicieux que j’essaie d’éviter! Lorsque la faim s’empare de moi et que je n’arrive plus à la contrôler ou lui tourner le dos, je mange des chips, du pop corn ou des graines de lupin! Ma dignité et mon amour-propre étant tout ce qui me reste, je ne demande aucune aide, même des personnes censées être les plus « proches »: je ne veux RIEN de personne! D’ailleurs, elles ne comprendront pas: ceux qui passent leur temps dans des salons ou à faire du shopping et acheter des marques, ceux qui vont déjeuner ou dîner dans les restaurants les plus chers, comment peuvent-ils comprendre ma misère?!

Auparavant, je n’avais jamais vraiment ressenti ce que les personnes pauvres vivent, j’étais incapable d’une telle empathie! Je n’avais pu comprendre les famines, je n’arrivais pas à imaginer qu’on pouvait un jour mourir de faim, ou bien mentir, duper, trahir, voler et commettre des crimes juste pour pouvoir manger! Dès mon plus jeune âge, je m’étais rendue compte que la vie était plutôt injuste, et pourtant, mon esprit ne pouvait concevoir des abominations pareilles! Aujourd’hui, je le vis, alors oui, je le comprends…! Hier, j’avais tellement de manger que souvent je m’en débarrassais, ignorant la valeur de ce que je possédais…!
Aujourd’hui, je tremble pas de froid mais de faim! Aujourd’hui, j’ai peur même de déféquer . . .


La Zumba : un mouvement, une danse, un phénomène !

Après deux ans de silence, je reviens avec mon ultime passion : la Zumba!

Phénomène qui a débuté avec un jeune homme colombien qui a un jour oublié sa « mixtape » à la maison et a dû improviser quelques mouvements durant sa classe d’aérobic, la Zumba est devenue, vingt ans plus tard, non seulement la danse la plus célèbre dans plus de 180 pays, mais aussi l’une des plus grandes entreprises du XXIème siècle!!

Aujourd’hui, Zumba®️ Fitness SARL produit sa propre musique, envoie ses nombreux employés (Spécialistes d’éducation Zumba) à travers le monde entier pour entraîner les novices souhaitant devenir instructeurs et leur donner les certificats nécessaires à l’utilisation de la marque, possède plusieurs spécialités ainsi qu’un département consacré à la vente de vêtements et de chaussures de sport (Zumba®️Wear). Il y a à peine deux ans, Zumba®️ a aussi créé un nouveau programme HIIT (entraînement d’intervalles à intensité élevée) appelé Strong by Zumba™️https://www.zumba.com

Mon objectif, cependant, n’est pas de raconter une histoire qu’on peut facilement lire sur Wiki…! Ce qui m’importe, ce qui m’a poussé à écrire un billet dédié à la Zumba est son influence sur moi, la manière dont elle a changé ma vie…!

J’ai toujours aimé la danse, dès mon plus jeune âge! J’avais peut-être onze ans quand j’ai appris la danse orientale (belly dance), mais j’étais encore trop timide!

Puis, les études, l’université, la recherche de travail et le voyage m’ont lancée dans une voie que je n’ai réellement jamais voulue, une carrière qui a quand-même duré une dizaine d’années!

M’étant soudain rendue compte que les années s’écoulaient trop vite et que je ne faisais toujours pas ce que j’aimais en ce temps-là, je ne savais pas ce que je voulais vraiment; j’ai essayé plusieurs activités que j’ai toutes arrêtées au milieu!, j’ai commencé à participer à des classes de danse latine puis de Zumba. Je savais que j’étais bien, que je pouvais danser! Ma confiance en moi a considérablement augmenté; je me sentais épanouie, libérée. En moins d’un an, je me situais déjà en première ligne et je gagnais des compétitions de danse, des petites trophées et médailles de rien du tout mais qui me rendaient tellement heureuse!

Deux ans plus tard, j’ai décidé d’obtenir mon premier certificat de Zumba: je l’ai pris juste pour moi, par prestige peut-être; je ne pensais pas encore à entraîner! C’est seulement après le troisième que j’ai commencé à prendre le sujet au sérieux: je n’aimais plus les chorégraphies, la façon dont mon instructrice dansait, ses choix de chansons et le fait qu’elle voyageait beaucoup, ne suivait plus les nouveauté et devenait un peu « out-of-date »! Je voulais faire ma propre version…!

J’étais toutefois consciente qu’être une bonne danseuse et délivrer une excellente performance ne signifiaient pas du tout savoir entraîner, contrôler une classe de vingt personnes, être un « leader»! Alors je m’entraînais à la maison, dans une petite chambre sans mirroir, non seulement sur les nouvelles chorégraphies mais sur ma posture, mon « cueing », mon sourire, mon pied gauche, mon contact des yeux et la façon dont je m’adressais aux futures participants de ma classe!

Trois mois plus tard, j’ai proposé au directeur d’une gym où j’allais parfois nager de commencer à donner des classes de Zumba: il a instantanément accepté, avant même de me voir danser, et voilà: le début d’une carrière totalement différente de celle où j’étais juste un an auparavant…!

Aujourd’hui, deux ans après avoir laissé ma carrière  en logistique derrière moi, je peux enfin dire que j’aime mon travail, j’en suis fière, passionnée et satisfaite, car c’est ce que je voulais vraiment faire…!! Je suis désormais une personne plus calme, plus patiente, plus souriante, chaleureuse et serviable, plus Positive et optimiste!

Aujourd’hui, j’aime et j’admire la personne que je suis devenue… Il y a deux ans, je la détestais; je sentais que ce n’étais pas moi mais juste une version négative de moi, une version qu’il fallait changer mais je ne savais pas comment, par où commencer…!

Oui, cinq lettres ont remodelé ma personnalité et ont changé le cours de mon existence…!

Aujourd’hui, voulant évoluer et devenir la meilleure version de moi-même, je continue à apprendre et m’éduquer, je me corrige, j’écoute les conseils des personnes plus expérimentées que moi, je suis les actualités en musique latine, je m’entraîne, me fatigue et m’entraîne encore un peu plus…!

Demain, je ne suis pas sûre où je serai, jusqu’où mon ambition me poussera et où j’atterrirai…! Une seule chose est certaine: c’est le chemin que j’ai de tout temps voulu, même sans le savoir, celui que j’ai moi-même choisi et, malgré les obstacles et difficultés non-négligeables, je sais qu’un jour j’y parviendrai . . .


Time to Wake Up People!!

Je dis « time to wake up » au lieu de « il est temps de se réveiller », dans l’espoir qu’un titre anglais attirera plus d’attention au contenu de ce billet…!

Il m’arrive parfois, en surfant le site Mondoblog ou lorsque je reçois les pépites, de lire quelques articles que je trouve un peu intéressants,  même dans le sens négatif du terme!! Eh bien, à ma grande surprise, je tombe sur des billets qui ont l’air écrits par des enfants de dix ans; des sottises, des naïvetés, des conneries même (pardonnez le mot chère équipe Admin mais c’est la vérité!). J’utilise l’adjectif « grande » avec surprise parce que les billets dont je parle sont écrits par des blogueurs éduqués, instruits, ouverts au monde, tous étudiants ou titulaires de degrés universitaires, et paradoxalement, très souvent des journalistes!

J’avais toujours tendance à croire que les « érudits » étaient nécessairement profonds, c’est-à-dire qu’ils allaient au-delà de la simple linguistique, grammaire et vocabulaire, même au-delà de la liberté d’expression que certains ne comprennent toujours pas puisqu’ils ne savent pas comment en profiter et surtout, qu’ils regardaient les choses différemment, avec plus de clairvoyance, de sensibilité et de discernement que les personnes « ordinaires »…! Hélas, j’avais évidemment tort! C’est là que m’est venue l’idée de répondre, ou plutôt de secouer la jeunesse qui écrit, donc analyse, transmet et répand, soit des informations erronées, mal comprises, résultantes d’expériences personelles souvent mal vécues, ou tout simplement, des idioties!!

Par  commencer?!

Très chers frères et sœurs: arrêtez de croire tout ce que vous lisez dans les journaux et regardez sur la télé (« television tells lies to your vision »!)… Il est temps de se réveiller et savoir que les médias sont mensongers: tout comme les escros, ils ajoutent, retirent ou falsifient les informations! Ils altèrent la réalité et donnent au public seulement ce qu’ils VEULENT lui donner, ou plutôt ce que les autorités en question leur permettent de donner…! Ceci dit, quand quelque chose arrive dans le monde, je parle de politique non pas de catastrophes naturelles (un autre point d’interrogation à ce sujet mais je n’en parlerai pas dans ce billet!), soyez certains que ce qu’on vous communique est FAUX: l’Islam, mes chers, ce n’est ni Daesh, ni Al-Qaeda, ni le Taliban, ni tous ces »kamikazes » dont l’esprit est manipulé et le comportement contrôlé (pages 3- 4), ces pauvres jeunes hommes, eux-mêmes victimes, qu’on appelle des « terroristes »! Ces individus, souvent pauvres, privés et déprimés, sont employés par des réseaux qui « les prennent sous leurs ailes » et qui opèrent soi-disant au nom de la religion parce qu’ils sont obligés de cacher les intentions, l’agenda et les objectifs réels des géantes organisations, agences et gouvernements qui les financent! (La majorité des liens sont peu crédibles alors je n’en ajouterai pas; je crois que votre bon sens, avec un peu de recherche et d’analyse personelle, suffiront…!)

Aucune religion monothéiste, y compris l’Islam, ne demande à l’homme de tuer ses frères et ses soeurs, de voler, de violer ou de se sacrifier: AUCUNE. Alors, lorsqu’un attentat, une explosion, un « accident » de voiture transportant une personnalité de haut rang ou une tentative d’assassinat se produit, ou même parfois la mort subite, « naturelle » d’un chanteur, d’une star, d’un homme de religion ou d’affaires, sachez que c’est prémédité et qu’il y a nécessairement un (ou des!) but caché derrière tout ça, un but qu’on ne veut pas que le PUBLIC sache. Alors, pour le confondre et le perdre, on le bombarde par des tas d’informations qui sont soit complètement fausses, soit tout à fait capables de le distraire : une maladie ou une cure qu’on vient de découvrir, la NASA qui confirm l’existence d’extraterrestres et la possibilité de vivre sur d’autres planètes, des nouveaux jeux, applis et réseaux sociaux, la septième saison de Game of Thrones que tout le monde attend impatiemment, ou encore le nouvel album de Selena Gomez ou de Nicki Minaj (puisque la petite Grande est encore sous le choc de l’explosion de Manchester et fait tout pour aider ses 108 millions de fans à surmonter cette horrible tragédie…!! Regardez seulement les chiffres et le nombre de spectateurs qui ont accouru au nouveau « fund-raising » concert: Publicité?! Marketing?! Propagande…??!!!) . . .

Qu’est-ce qui arrive dans le monde?! Cette planète, est-elle ce que l’on croit être?! Est-elle confinée dans la limite de notre perception, définie uniquement par ce qu’on voit et entend?! Pourquoi les maladies ne font qu’augmenter?! Qui les crée et qui en profite?! Faut-il croire tout ce que les médecins nous disent et suivre leurs instructions et prescriptions à l’aveuglette?! Qu’est-ce que nous mangeons?! Comment font les chaînes internationales pour nous servir tous ces burgers « délicieux » et ces « chicken wings » juteux?! Qu’est-ce qu’ils donnent à leurs animaux, comment est-ce qu’ils les abattent?! Pourquoi il y a désormais plus de Fluor dans l’eau qu’on boit?! Quels sont ses méfaits sur nos corps et nos esprits?! Qui est le bénéficiaire réel des anti-dépresseurs et des sédatifs que nombreux d’entre nous prenons (ou prenions!) et dont le seul but est de nous asservir l’esprit en annihilant l’hémisphère droit de notre cerveau?! Quels sont les effets secondaires indésirables pour nous mais très « désirables » pour d’autres partis, tel les compagnies pharmaceutiques gigantesques ou encore (pages 6-7-8)….??! Apprendre à mettre tout en question est indispensable aux esprits qui aspirent à l’unicité et la Liberté! Oui c’est dur et très souvent accablant, mais avec le temps ça nous aide à se rappeler que nous sommes des êtres humains, pas des drones, pas des robots…!

Bon maintenant mettons la politique, les tragedies et les maladies de côté, mon objectif n’étant pas de vous rendre paranoïaques mais simplement plus avertis…! Parlons un peu du mois du jeûne, puisque tout le monde en parle à ce que je vois: le Ramadan ce n’est ni la « stratégie du cacher-manger » (sauf pour les gosses de 13 ans oui peut-être), ni celle du « ventre bourré », ni du « temps record », ni des « prières tardives », ni même du « partage »…! À propos, ça veut dire quoi les « geeks musulmans« ??!!! Aucune idée je parie ?! Très bien alors je continue…! Premièrement, pour se permettre d’écrire sur le Ramadan, avec toute confiance, il faut vivre, ou au moins visiter, un pays arabe durant cette période de l’année; observer son style de vie, ses habitudes et ses traditions, et PUIS écrire un billet!! L’une des contradictions les plus flagrantes c’est que le Ramadan est mal-compris par des milliers, sinon des millions de personnes, dont les Musulmans eux-mêmes: c’est un mois que nos confrères musulmans doivent (ou devraient!) se consacrer au jeûne (c’est-à-dire à se priver du plaisir ultime de tout être humain pendant quinze heures de suite!), à la prière comme moyen de se rapprocher de Dieu, ainsi qu’aux actes de charité: SEULEMENT, sans conditions préalables et sans prérogatives!

Malheureusement, le Ramadan là où je vis est un désastre, le mois que j’appréhende toute l’année!! C’est le mois où toutes les institutions gouvernementales travaillent à peine quatre heures par jour (banques, ministères, etc), et avec l’humeur la plus acariâtre du monde: on dit « bonjour » à un employé et il pourrait aisément nous cracher à la figure hihi! Par conséquent, on n’a jamais le temps de finir notre travail puisque toute industrie locale dépend nécessairement des ministères. L’emploi du temps des compagnies du secteur privé est de six heures par jour (les femmes étant autorisées à quitter une heure plus tôt pour commencer les préparatifs de l’iftar!), ce qui rend la vie considérablement plus stressante puisque ce qu’on fait normalement en huit heures/jour, on doit désormais le finir en six…! On ne peut pas manger au bureau (sauf si on a la « chance » d’avoir un directeur chrétien ou hindou!!), et gare à celui qui mange dans la rue ou tranquillement dans sa voiture, si sa malchance veut que la police passe à ce moment et le remarque 🙂 D’ailleurs, ce sont des choses que j’évite de faire par respect non pas par peur: montrer un peu de respect pour le pays où l’on vit est le minimum que nous, expatriés, devons faire!

Tous les cafés et restaurants sont fermés jusqu’à six heures du soir, et les malls ferment leurs portes à 16h, d’où l’impossibilité de faire quoi que ce soit en revenant du travail (sauf du sport mais pas de classes)! La circulation devient terrible surtout entre 14h et 18h: il semble que la faim, la soif (Ramadan tombera malheureusement l’été pendant au moins une dizaine d’années à venir, et jeûner avec une température de 45 degrés est certes une tâche pénible!!) et le manque de cigarettes et de caféine empêchent les automobilistes de voir, alors ils conduisent comme des fous et un rien les met en colère! La Vie commence à 20h, où tous les magasins et restos rouvrent jusqu’à deux heures du matin! Et là, c’est un autre désastre: l’embouteillage causé par le nombre de familles qui sortent tous en même temps, pour faire des visites ou du shopping, ou pire: MANGER encore!! Car dans les pays arabes, l’Arabie Saoudite et le Koweit surtout, on prend trois repas par jour durant le mois du jeûne: l’iftar (18:45), la ghabqa (vers 21-22h) où on mange surtout des desserts, et le sohour (2:00-3:00 du matin), le repas final avant la prière du matin!

Donc vous voyez, même ceux qui ne jeûnent pas sont obligés de suivre le style de vie de ceux qui jeûnent! Le vrai Ramadan, le sens et la symbolique de ce mois sont bien différents de tout ce que l’on observe et vit dans les pays arabes, très différents de ce que les Musulmans « modernes » apprennent aussi à leurs enfants: ce n’est ni colère, ni mauvaise  humeur,  ni encombrement de circulation, ni festins sur des tables interminables, après lesquels on finit par jeter au moins la moitié de tout ce manger, d’une manière irresponsable et sans penser aux pauvres qui jeûnent mais ne trouvent rien à manger…! Le Ramadan, ce n’est ni « ventres bourrés » et prise de poids trois semaines plus tard, ni penser uniquement à ce qu’on va engouffrer ce soir!  D’ailleurs, quoi de plus mauvais pour un estomac que de le laisser à jeun pendant une longue journée puis passer la soirée entière à le  bourrer, comme s’il fallait compenser ou remplir pour le lendemain?!! On dit que le prophète Mahomet rompait son jeûne avec seulement quelques dates et de l’eau, et parfois avec un mélange non-cuit d’orge et de blé!!

Mon objectif, à travers ce billet, c’est de demander très gentiment aux blogueurs, d’une part de bien s’informer sur ce qu’ils écrivent, surtout quand il s’agit de sujets délicats, et de l’autre, de se réveiller, se poser des questions, plonger dans la réalité des choses, bien ouvrir leur « troisième oeil » et ainsi, réveiller les âmes dormantes à travers leurs écritures: en fin de comptes, à quoi bon sert d’écrire si son seul objectif est de montrer notre niveau de langue?! Pourquoi écrire s’il n’y a aucun message dans nos textes?! C’est quoi écrire sinon laisser une marque sur ceux qui nous lisent?! Écrit-on uniquement pour amuser notre audience…?!! Si le monde dans lequel nous vivons est en effet virtuel, comme beaucoup d’esprits remarquables le suggèrent, n’est-il pas temps au moins de s’en rendre compte…?!!

 

 


Euthanasie: mort douce ou cruelle?!

Seul parmi tous les êtres vivants, l’homme a une claire conscience de la Mort. L’intensité de cette conscience varie d’une personne à l’autre, comme d’une époque ou d’une culture à l’autre!
Généralement, on tend à accepter plus aisément le fait de mourir quand il s’agit de maladies incurables, de guerres ou de conflits!
Et pourtant, mourir est une chose radicalement impensable: on peut penser à la mort, sur la mort, non la mort elle-même…!
En effet, nous savons tous que nous sommes mortels, mais nous le croyons pas!

Incompréhensible, irreprésentable, abstraite, la mort est par là-même source d’angoisse!
Pour lutter contre celle-ci, l’homme adopte diverses attitudes: fuir l’idée en tentant de l’oublier dans les occupations, les plaisirs, les ambitions et les banalités de la vie quotidienne, se réfugier dans l’espérance sublime d’une vie éternelle, ou alors vaincre la peur qu’elle inspire, accepter sa dimension tragique et la considérer comme l’ultime Délivrance…!

Pour notre ami grec Epicure, il est indispensable de se familiariser avec la théorie énonçant que « la mort n’est en réalité rien pour nous puisque tant que nous existons, elle n’y est pas et que quand elle est là, nous ne sommes plus« !
Cependant, doit-on accepter la mort quoi que soient les moyens qui y mènent?!
Peut-on décider, lorsqu’on le désire, notre mort ou celle d’autrui?!

Euthanasie, mort douce, assistée, miséricordieuse, aide au suicide… Plusieurs noms, un seul résultat: la Mort…
L’euthanasie n’est pas seulement, comme le définit le Larousse, « un acte qui provoque la mort d’un malade incurable pour abréger ses souffrances ou son agonie ».
C’est un phénomène beaucoup plus compliqué que l’on ne le croit ou en dit! C’est encore l’une des sources principales de polémique médico-socio-politico-religieuse!
C’est décider de mettre fin à notre vie, ou, encore pire, celle des autres!

Pourquoi cette mort est-elle autorisée uniquement dans quelques pays, dans d’autres sous certaines conditions?! Quelle est sa relation avec les religions monothéistes?! Est-elle toujours considérée comme une forme de suicide?! Dans quels cas est-elle tolérée et sous quelles formes?!
Qu’en pense le public?!
Dans ce billet, nous étudierons l’euthanasie en détail, sous ses différents aspects, raisons, circonstances et conditions!

Lorsqu’on parle d’euthanasie, on ne tarde pas à remarquer qu’il n’existe pas vraiment une harmonisation, un accord global à ce sujet!
En seize ans, c’est-à-dire depuis que les Pays-Bas ont légalisé l’euthanasie en 2001, celle-ci n’est officiellement autorisée que dans trois pays de l’Union européenne: la Belgique, le Luxembourg et la Suisse!
Même chose pour les Etats-Unis où cinq États ont accepté l’euthanasie passive (ou suicide assisté!), alors que celle active demeure illégale et donc prohibée!
Nombreux sont les pays qui la considèrent toujours comme un crime et recourent uniquement aux « soins palliatifs » en cas de maladie grave!

Le Vatican est toujours contre l’euthanasie et, même pas un an avant son pontificat, le Pape François déclare que « la vie humaine est toujours sacrée » et dénonce une fausse compassion devant l’euthanasie!
L’Islam adopte la même attitude, considérant que c’est Dieu- le « tout puissant »- qui nous a offert la vie et Lui seul est capable de nous la retirer!
La religion juive condamne elle aussi toute forme d’euthanasie active, par une prise de position si radicale et choquante à première vue qu’elle semble se désintéresser totalement à la souffrance humaine: « Voici, toutes les vies sont à moi, la vie du père comme la vie du fils, elles sont à moi » (Ezéchiel, 18:4).

Quant à l’actualité relative à ce sujet suscitant tellement de controverse, et bien ouvrez les moteurs de recherche en ligne: vous remarquerez que les informations concernant les opinions et les lois sur l’euthanasie sont anciennes et qu’aucune mise à jour crédible et valable n’a été publiée depuis 2015! Certains articles datent même de 2009!
Point d’interrogation…?!!

On distingue trois formes différentes d’euthanasie:
1. L’euthanasie active suppose le geste d’un tiers qui administre à un malade une substance létale dans le but de provoquer la mort immédiatement.
2. l’euthanasie passive qui, a contrario, traduit le renoncement aux traitements médicamenteux, l’interruption de l’alimentation ou de l’hydratation artificielle ou l’administration d’opiacées ou de sédatifs à haute dose, pouvant plonger le malade dans le coma et provoquer la mort au bout de quelques jours.
3. Le suicide assisté dans le cas où un tiers fournit au malade une substance mortelle, que ce dernier s’administre lui-même. C’est la voie qu’a choisie la Suisse

Mais, impartialement parlant et sans aucun préjugé ou émotion, de qui se foutent-ils?! Ces trois formes, ne sont-elles pas les mêmes en réalité, avec des petites nuances qui, dans la plupart des pays, modifient le concept d’euthanasie dans sa totalité?! Ces nuances, ont-elles été mises juste pour fuir la justice, jouer les intelligents ou, pire encore, jouer un mauvais tour à l’opinion publique…?!
On fournit au patient l’outil qui lui permet de mettre fin à ses souffrances ou on le laisse mourir en débranchant les machines mais, on ne lui administre pas la dose létale nous-mêmes, en espérant que nos mains restent « propres » et notre conscience claire…??!!

Le public, quant à lui, demeure indécis, déchiré d’une part entre les croyances personnelles et collectives, les tabous socio-religieux et les valeurs morales dont il a été bourré dès l’enfance, et de l’autre, son opinion réelle en tant qu’être humain, ce côté humanitaire dénudé de tout égoïsme, préjugé ou subjectivité, souvent considéré comme utopique!
En effet, observer un malade souffrant et rester passif, ne rien faire pour atténuer ses maux est un acte égoïste! Mais décider de le délivrer en mettant fin à sa vie est un choix difficile, sans doute le plus dur de tous!
Qu’est-ce qui pourrait donc nous motiver, ou plutôt rendre cette décision moins pénible?!

Qu’il s’agisse de maladie incurable, d’un coma, d’une grave déformation d’un enfant ou d’une infirmité suite à un accident… Qu’il s’agisse de vieillesse accompagnée d’une maladie, ou de condition psychologique particulière dont le long traitement s’est avéré inutile, une seule chose est certaine: quand quelqu’un souffre, que ce soit physiquement, psychologiquement ou les deux ensemble, il faut l’aider à mettre fin à cette agonie! Il faut contribuer à sa délivrance!
Si le malade possède encore un brin de lucidité, alors tant mieux; la tâche devient un peu plus facile: on lui demande quelle est sa volonté; sinon, il faut décider à sa place, il faut penser à son bien, son bien à LUI…!
Il faut sortir de nous-mêmes, mettre de côté les pensées négatives et les idées reçues du genre: « nous sommes en train de tuer une personne, c’est un crime, Dieu nous punira, comment vivre avec un tel fardeau? », etc, avoir une claire conscience et admettre qu’enfin, cette personne se reposera et sera dans un meilleur endroit…


Ma petite sœur est morte… !

Je me suis de tout temps demandée à quoi bon servait une sœur ! Combien de fois ai-je signalé à ma mère que je n’en avais nul besoin, que j’aurais préféré rester seule et prendre toute l’attention, et qu’elle l’avait mise au monde pour elle non pas pour moi, pour sa propre satisfaction, pour apaiser son désir de mère et reposer sa conscience… ?!
Hélas, tous ces reproches n’avaient absolument aucun sens car elle était déjà née il y a longtemps…!

Six ans de moins que moi, ma sœur et moi n’avions rien en commun. RIEN!!
Nos opinions étaient toujours différentes, opposées même, nos mentalités étaient dissemblables, nos styles de vie éloignés et nos chemins ne se croisaient jamais !
Ce qui était pour moi noir, pour elle était tout blanc ! Les décisions que nous avions prises dès la fin de notre dix-huitième année nous ont séparées encore plus ! Avec toutes ces différences, et étant donné que j’ai quand-même souffert beaucoup plus qu’elle, et qu’à un très jeune âge, j’ai vu et vécu des atrocités que je n’aurais jamais dû voir et qu’aucune autre fillette n’aurait pu tolérer ou même comprendre, le creux qui existait déjà entre nous s’élargit de plus en plus, la communication s’anéantit et notre « relation » alla de mal en pire…!

Moi, je la comprenais facilement car la vie qu’elle s’est choisie était assez simple; une vie « cliché » quoi !
Elle, pourtant, n’arriva jamais à vraiment me connaître! Tous ces jugements qu’elle lançait, ces adjectifs qu’elle m’attribuait et ces étiquettes qu’elle me collait au front étaient tellement incongrus, mal placés et absurdes même! Et ça me faisait souvent de la peine, de sentir qu’une personne provenant d’un même « ventre » pouvait être si loin de moi; de me rendre compte, des centaines de fois, que j’avais une soeur mais qu’en réalité j’étais seule! Donc il aurait été bien plus tolérable qu’elle n’existât pas en premier lieu!!

Quand elle vint au monde, je pris la fuite et partis chez ma grande famille paternelle, où je prenais toute l’attention et l’affection dont j’avais besoin!
Quelques années plus tard, je commençais à l’ignorer! J’avais d’ailleurs assez de temps pour m’y entraîner! Je lui permettais de jouer avec moi de temps à autre ou partageais avec elle mes jeux Nintendo, et lui donnais des coups lorsqu’elle m’agaçait!!
Une fois devenue « jeune fille », c’est-à-dire après ses seize ans, nous nous bagarrions tout le temps, soit à cause des habits que je lui empruntais, des bottines qu’elle me prenait alors qu’elles étaient encore neuves, soit parce qu’elle voulait prendre ma bagnole par force, etc!
Je me rappelle un jour où j’avais fait mettre un cadenas à mon armoire! Et bien elle l’a cassé et m’a laissé une longue lettre sur la porte de l’armoire!
Ça m’a mis hors de moi !!

Ces discordes d’adolescence étaient tellement anodines que je ne puis m’empêcher de sourire maintenant, en les rassemblant et les écrivant…!
Et pourtant, elles ne furent qu’attiser le feu qui avait brûlé notre enfance dix ans plus tôt…!
Bien entendu, l’ultime coupable de ce crime fut ma mère (j’espère qu’elle me pardonnera, je sais qu’elle a toujours porté un poids trop lourd qui a fini par lui casser le dos mais… c’est la vérité!)…
Qu’elle ait ou pas compris les raisons de l’abominable mésentente entre nous-deux, il fallait qu’elle la résolve alors que nous étions encore enfants!
Par la communication, l’affection égale et surtout, un peu d’autorité, je crois que ça aurait marché entre nous!

Je me rappelle, il y a peut-être dix ans de cela, que je suis restée une année tout-entière sans parler avec ma soeur, alors que nous vivions sous le même toit et couchions dans la même chambre!!
Quel parent pourrait accepter une chose pareille, être témoin de tant de dysfonction et se taire trente ans??!!
Je ne parlais jamais de ma soeur à mon psy, comme si elle n’existait pas, ou que son existence fut la plus insignifiante des choses!
Ce silence en disait déjà trop…!

Maintenant, tout est perdu…
Maintenant, je parle pour ne rien dire…
Maintenant, elle est à jamais partie et ne reviendra plus…
Elle me manque déjà et me manquera encore plus, mais je ne pourrai pas lui parler!
Aujourd’hui, je regrette tous ces désaccords, toutes ces disputes banales, tout ce temps perdu!
Auparavant, notre séparation était volontaire! Maintenant, elle est forcée… on n’y peut rien…!
Non! Ce n’est pas de la culpabilité que je ressens! Ce sentiment, je l’ai abandonné il y a longtemps; je l’ai laissé aux âmes peu lucides…!

Je sens que j’ai mal au cœur… J’ai vraiment Mal…
Et je l’envie: j’aurais tellement voulu être à sa place, que Dieu me prenne à moi, moi qui n’ai jamais vraiment aimé la vie, le temps ou le poids des journées qui ne finissent pas…!
Il y a quelque temps j’étais triste et malheureuse; maintenant je suis triste, malheureuse, chagrinée, affligée!
Hier, j’étais seule par un choix; aujourd’hui, je le suis par coercition…!

Aujourd’hui, TOUT est noir . . .


Une nouvelle forme d’Esclavage envahit notre planète!

« L’esclavage est la condition d’un individu privé de sa liberté, qui devient la propriété, exploitable et négociable comme un bien matériel, d’une autre personne […] Des règles (coutumes, lois…) variables selon le pays et l’époque considérés, fixent les conditions par lesquelles on devient esclave ou on cesse de l’être, quelles limitations s’imposent au maître, quelles marges de liberté et protection légale l’esclave conserve, quelle humanité on lui reconnaît… ». (Wikipedia)

Croyez-vous vraiment que l’esclavage fut aboli en 1848?!
Eh bien, mieux vaut remettre cette vérité en question…!
De nos jours, celui-ci a pris une forme totalement différente!
Certes, l’esclavage en tant que servitude existe toujours! On le voit partout: dans les rues, les magasins, les maisons, dans certains pays bien plus que d’autres…!
La forme est peut-être un peu plus raffinée, mais le contenu est sans doute le même: L’abus de certains êtres (races ou nationalités) et la dépendance de ces personnes envers leurs maîtres qui souvent les maltraitent!
Cependant, ce n’est pas cette forme que ce billet abordera! Ce genre de servitude est déjà connu par tout le monde et c’est un thème qui a été tellement répété qu’il n’a-y a rien de nouveau à ajouter!
L’esclavage dont je parlerai ici est celui de l’esprit!

Il n’est aucun doute que ce siècle est celui de la technologie! Avec le progrès scientifique, médical et technique à son apogée, on ne peut s’empêcher de remarquer que la dernière décennie est celle des réseaux sociaux, donc de la Communication (avec un grand C!).
Dans un billet précédent, J’avais parlé des médias et de la publicité mensongers! Dans celui-ci, j’évoquerai la communication par l’intermédiaire des téléphones intelligents ou « smart phones ».
C’est l’ère du Facebook, d’Instagram, de Twitter, de Whatsapp, des jeux sur l’app store et sur Android, des « selfies » et notamment, du phénomène Snapchat!!
Aujourd’hui, on ne peut plus vivre sans notre portable; on ne peut plus s’en lasser même pour cinq minutes!
On est devenu esclave d’un petit appareil sans même le remarquer! https://www.atlantico.fr/pepites/nomophobie-addiction-telephone-portable-326143.html

L’importance que le téléphone portable a acquise durant les dernières années est extraordinaire, incroyable même!
Au début, on s’en servait pour communiquer avec les autres lorsqu’on n’était pas à la maison, ou pour envoyer des textos aux personnes non-disponibles. Puis on a commencé à l’utiliser pour raccourcir les distances avec ceux qui sont loins de nous, ceux qui vivent à l’étranger; ce qui est tout à fait légitime et compréhensible!
Désormais, on s’en sert pour télécharger les « applis à la une », jouer, prendre des selfies et les publier sur les différents réseaux sociaux!
Voici le plus absurde des paradoxes: moyen de communication le plus réussi et adoré, le portable est devenu le plus grand obstacle au contact humain!
Oui, c’est tout à fait vrai!

Observez ce qui se passe dans les cafés, les bistrots, les bars et les restaurants: combien de groupes d’amis voit-on assis ensembles mais qui ne se parlent que rarement, chacun étant distrait par son portable avec une dizaine d’applications ouvertes?! Nombreux mais seuls, ces individus ne sont intéressés que par ce qui se passe sur l’autre « bout »!
Même chose pour les couples, qui semblent indifférents et ennuyés, comme s’ils n’avaient plus rien à se dire; comme s’ils sortaient ensemble juste par ce qu’il le FALLAIT!
Le pire, ce sont les familles, surtout quand plusieurs générations se retrouvent ensemble: réunis mais séparés, chacun a l’air d’appartenir à un monde différent!
Les parents déglutissent leur repas sans même se regarder, et les grand-parents contemplent leurs petits-enfants qui, les yeux fixés sur les écrans de leurs portables, sourient, rigolent, ricanent ou font la gueule!!

2017 est malheureusement l’année qui se caractérisera par l’esclavage peut-être pas des corps mais sans doute des cerveaux! C’est le triomphe de la machine sur l’homme, du silence sur la conversation et l’échange d’idées, de l’illusion sur la réalité, des banalités sur les sujets intéressants et du superflu sur l’important! Une chose est sûre et certaine: les inventeurs de tous ces programmes n’ont qu’un seul objectif en tête: aveugler des populations entières en les distrayant de tout ce qui se passe dans le monde et autour d’elles, les rendre inutiles, vides et incapables de penser et d’analyser en paralysant leurs esprits, et surtout, en faire des troupeaux de « followers » démunis de toute opinion ou jugement sain!

J’écris ce billet en début d’année non pas pour les esprit dormants (qu’il est déjà trop tard d’avertir!), mais pour ceux qui sont encore réveillés, ceux qui n’ont pas encore commencé leur hibernation…!! Restez éveillés et gardez les yeux grand-ouverts, chers sœurs et frères: votre espèce et votre planète ont besoin de vous, maintenant plus que jamais…